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lundi 16 février 2015

Alexandre Pouchkine - Eugène Onéguine

   J'avais lu (et adoré) les Récits de Belkine, recueil de nouvelles de Pouchkine. Cela faisait trop longtemps que je n'avais plus lu de romans russes, c'est pourquoi je me suis armée de tout mon courage, et j'ai emprunté Eugène Onéguine et Les Frères Karamazov, de Dostoïevski, pour les vacances.

Titre: Eugène Onéguine
Auteur: Alexandre Pouchkine
Genre: roman d'amour en vers
Date de publication: entre 1825 et 1832
Pays: Russie

Résumé
   Eugène Onéguine est un dandy de la bonne société russe du début du XIXème. Après la mort de ses parents, il se retrouve héritier d'un confortable pécule, et court les salons mondains, enchaînant les conquêtes. Mais la vanité de cette vie superficielle lui apparait bien vite, et il décide de quitter le monde pétersbourgeois pour s'adonner aux plaisirs de la lecture. Cependant, l'ennui, le "mal du siècle", le rattrape vite, et il décide de se terrer dans sa demeure à la campagne. Il y fait connaissance d'une famille de voisins, les Larine, par l'intermédiaire de son ami Lenski, un jeune poète romantique qui est amoureux de la cadette, Olga. Son aînée, Tatiana, jeune fille assez sombre et timide, finit par s'éprendre de son voisin. Mais ce sentiment n'est pas réciproque.

Mon avis
   Il est évident que la forme peu courante d'un tel ouvrage, à mi-chemin entre roman et poésie, est très déroutante. De plus, mon niveau de russe n'est pas encore tel que je puisse apprécier la poésie de Pouchkine dans une version non traduite. Il est donc évident qu'il est difficile d'apprécier la poésie dans ces conditions. D'autre part, le fond même de l'ouvrage oscille sans cesse entre sujets typiques de la poésie, comme la condition du poète, et l'intrigue romanesque en elle-même. C'est pourquoi j'ai trouvé le récit assez décousu et difficile à suivre.
   En ce qui concerne l'intrigue en elle-même, et notamment l'esquisse des personnages, j'ai plutôt apprécié le roman, en grande partie à cause du personnage d'Onéguine, personnage ambigu torturé par l'ennui, et qui, finalement, n'arrive pas à faire grand-chose de sa vie. C'est un personnage tout à fait romantique en ce sens. Malgré tout, la fin assez abrupte m'a plus que surprise défavorablement, bien que je puisse concevoir qu'il s'agisse d'un choix poétique.
   Alors je sais que ce roman est un texte fondateur de la littérature russe, que c'est une œuvre archi-connue et étudiée en Russie, mais je dois avouer que j'ai vraiment eu du mal à l'apprécier, et ce à cause de son essence même: je n'ai pas été convaincue par le mariage du roman et de la poésie.

Mon avis
   2,5/5, décousu


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