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dimanche 14 décembre 2014

Pierre Boutron - Le Silence de la mer (film)

   J'avais lu la nouvelle de Vercors, Le Silence de la mer, il y a environ 3 ans, et j'en avais gardé un souvenir impérissable. J'ai donc décidé d'en regarder une adaptation, en l'occurrence le téléfilm de Pierre Boutron sorti en 2004.

Titre: Le Silence de la mer
Réalisateur: Pierre Boutron
Acteurs principaux: Michel Galabru, Julie Delarme, Thomas Jouannet
Genre: drame sentimental
Année de sortie: 2004
Pays: France, Belgique

Résumé
   Après la défaite de 1940, un petit village de Normandie connaît les heures sombres de l'occupation. Jeanne, orpheline, vit avec son grand-père dans une grande maison. Musicienne, elle donne des cours de piano aux enfants du village. Réservée et décidée, elle ne cesse de repousser les avances de son cousin Pascal qui l'aime depuis longtemps. Un soir, une chambre est réquisitionnée chez son grand-père pour un officier allemand, le capitaine Werner von Ebrennac. Par fidélité patriotique et honneur, Jeanne et son grand-père lui opposeront un mur de silence perpétuel, ne voulant même pas avoir l'air de remarquer sa présence. Cependant, le capitaine est un homme intelligent et cultivé. Grand francophile, il est sceptique vis-à-vis du nazisme. Jeanne ne tardera pas à succomber à son charme...

Mon avis
   J'avais gardé un souvenir très marquant de la nouvelle de Vercors adaptée par ce film. Je n'ai absolument pas été déçue. Le film est d'une grande fidélité à la nouvelle dans l'esprit, et c'est ce qui, à mon sens, est le plus important. En effet, quelques péripéties concernant par exemples les débuts de la Résistance, ont été ajoutées dans le scénario, de même que certains éléments de la nouvelle qui ont été développés dans le téléfilm. Cependant, ces ajouts respectent toujours l'esprit de la nouvelle et ne font jamais perdre de vue l'intrigue principale. La scène de la fin, par exemple, est une pure invention des scénaristes, pourtant elle est d'un effet saisissant. Comme le narrateur du Silence de la mer, le réalisateur réussit le tour de force de produire un film où il ne se passe rien, où peu de mots sont échangés, et qui pourtant n'est jamais ennuyeux et garde une force exceptionnelle.
   Le jeu des acteurs est de beaucoup dans la réussite du film. Les échanges de regards entre Jeanne et le capitaine sont merveilleux, ils sont toujours très expressifs sans être forcés. De façon générale, les acteurs sont vraiment excellents.
   Bien sûr, comment parler de ce film sans dire quelques mots sur son thème et son intrigue. Cette fidélité, cette ténacité qui caractérisent les personnages de Jeanne et de son grand-père sont extraordinaires. Jamais ils ne faillissent à la résolution implacable qu'ils ont prise. Ceci est très bien rendu dans le film; à plusieurs reprises, on voit les lèvres de Jeanne bouger, comme si elle allait se décider à sortir de son silence. Mais elle n'a pas un mot pour celui qu'elle considère comme son ennemi. Ce film est aussi très intéressant en ce qui concerne la guerre. C'est en effet un combat entre le patriotisme et le sens de l'honneur de Jeanne, et ses sentiments. Bien sûr, ce combat est perdu d'avance et la cruauté de la guerre restera un obstacle infranchissable pour les deux amoureux.
   Ce film est également un des rares qui m'ait vraiment émue (avec Elephant Man, de David Lynch). Je dois avouer que je n'ai pu contenir mes larmes (il m'était arrivé la même chose à la lecture de la nouvelle, d'ailleurs). Et s'il s'adresse tant à l'émotion, c'est parce qu'il joue énormément sur l'implicite, la suggestion, ce fameux silence de la mer qui est loin d'être inexpressif.
   C'est donc avec un très grand plaisir que j'ai découvert ce téléfilm, que je recommande chaudement. Il m'a donné envie de relire la nouvelle et de visionner le film de Jean-Pierre Melville de 1947 qui est, paraît-il, bien plus connu. En tout cas, pour être mieux que cette adaptation, il devrait vraiment être exceptionnel.

Mon verdict
   5/5, magnifique

dimanche 7 décembre 2014

In English - John Green - The Fault in our stars

   Finally I decided to read this bestseller...

Title: The Fault in our stars
Author: John Green
Genre: YA novel - love novel
Year: 2012
Country: USA


Summary

   Hazel Grace Lancaster, 16 years old, suffers from a thyroid cancer that became a lung cancer, unabling her to breathe properly without an oxygen tank. Thank to a miraculous medicine, Phallanxifor, her life expectancy turned longer. She is forced by her mother to attend a pathetic and depressing Support Group. One day, she meets there a gorgeous and original boy, Augustus Walters. They get on well and quickly become friends. Hazel tells him about her favorite book, An Imperial Affliction, that has the particularity to end right in the middle of a sentence. Her dream is to meet the author to know what happens to the characters. Augustus will do everything to show her his love and make her dream come true.

My opinion
   First things first, the plot. Of course, the subject of the book is not the most joyful ever, and the book in itself can't help being pathetic, rather sad, and, according to me, very cheesy. The love story is a little too easy between them. Hazel and Augustus are of course quite special people, Hazel being obsessed with An Imperial Affliction and Augustus loving all sorts of metaphores. So, of course, they are not banal and that is a good point. But let's be honest: I didn't manage to truly love the characters, especially Hazel, who is the narrator. Maybe I didn't because I found Hazel quite a depressing character, and Augustus a little pale. I mean that I wasn't that interested in what they were going through.
   Then, as far as the reflection about sickness and death is concerned, I found this novel was of varying quality. It could have been very interesting, and sometimes it is, especially at the end where one of the characters is confronted to the weakness and degeneracy of the sick other one, but most of the time, Hazel keeps saying "Dying sucks, dying sucks", which is obviously accurate but not one of the most profound observation ever.
   I can't talk about this book without mensioning the humor. Well, it's not really my kind of humor and a bit repetitive, but I have to admit it made me smile most of the time. The writing is like the reflection, of varying quality. As far as the narration is concerned, I found out why I didn't like that much those YA-books-that-are-told-by-a-teen-girl-who-falls-in-love that are such bestsellers nowadays (I am thinking of Twilight, The Hunger Games, or Divergent): I simply prefer the 3rd person narration than the first person narration. I think it makes the book more interseting by giving the narration some objectivity and allows a better sentimental or social analasis. I am thinking, for example of Zola's novels which are my favorite ever. But of course it is a very personal point of view.
   It is hard for me to give my opinion about this novel, because though I spotted many weaknesses and didn't fall in love with it, I still couldn't put it down and liked it. This is a paradox...

To conclude
   3/5, of varying quality

   I started watching the movie, I have not finished it yet but I can say I find the acting quite bad, except for Shailene Woodley who plays Hazel and is amazing. And I was surprised because the plot of the movie is the same as the one of the book, I even recognized some quotes from the book. So I guess it is a very good point.